memento mori

Tout s'étiole puis disparait
Moqueuse illusion
On ne regrette que ce qui a compté
Euphorie naïve
Pourquoi s'attacher à ce qu'on perdra?
Allégresse éphémère
Tragédie grecque, on croit écrire le scénario mais la fin est déjà gravée
Chimère absurde
Vous perdrez tout, les autres et vous-même
Si longtemps à se débattre pour rien
Minables parasites
Alea jacta est.

Mon filtre à paillettes

En photographie il existe des filtres, ils permettent de changer la teinte des images,
Et bien moi, j'ai la chance d'avoir mieux que ça.
J'ai comme un filtre, qui me fait oublier la noirceur du monde,
la cruauté de mes congénères, la fatalité du temps qui s'écoule inlassablement,
la fatigue de ce fardeau que je traîne... celui de l'empathie pour les innocents, celui de la honte de mon espèce, celui qui pèse plus lourd de jour en jour, menaçant de m'écraser pour de bon.
Grâce à cette lumière bienveillante, je suis en vie, je vois l'amour, la tendresse, l'espoir, le lendemain.
Je vois tous ces malheurs d'en haut, je me sens hors d'atteinte, un répit pour mon âme.
Parfois il s'évapore, il file entre mes doigts...
Alors comme une vengeance, les ténèbres m'engloutissent, impitoyables.
Mon âme ne dicerne plus que peine, obscurité, injustice et désespoir,
Il me semble alors que disparaitre serait mon seul salut,
J'en viens à rêver que ma vie soit une simple bougie, qu'il me suffise de souffler avec conviction pour qu'elle s'éteigne à jamais. Ces pensées font naitre un sourire sur mes lèvres.
Ce serait si simple, si confortable.
Comme toujours, la réalité est tout autre, froide , brutale et cruelle.
Je me dois de souffrir encore un peu plus, un peu plus longtemps et toujours un peu plus fort,
Par faiblesse et par amour, par promesse et sans détour,
Je salirai encore quelques jours ce monde de ma présence délétère,
Petite humaine inutile et nuisible, mon filtre à bonheur est revenu,
Je me love contre lui et sans un mot le remercie,
Merci de revenir toujours, et de sauver tous les jours ma vie.

Pagan pride

Je suis païenne de culte,
je suis païenne dedans, dehors, dans mes veines et mon esprit.
Vous pourriez me croiser un marteau de thor au cou,ou une croix celte,
N'y voyez aucune affiliation politique car là ne sont pas mes convictions ni mes intérêts,
la folie des hommes m'exaspère, je ne juge pas à la couleur ni à l'identité, seul qui vous choisissez d'être m'importe.

Mes dieux sont en l'air que je respire, l'herbe sous mes pieds, l'oiseau sur la branche, le chat sur mes genoux...
Mon culte n'a besoin ni de propagande ni de prière égoïste, je donne et apprécie ce que je reçois de la vie.
Le destin est tracé, tissé depuis toujours par les Ases mais chacun est acteur de son chemin et tout est réécrit à chaque instant.
Je souris et dis fièrement être du culte de ceux qui respectent la vie, les vies, faisant le choix de ne nuire à aucun.
j'agis en toute conscience de moi même et de ce qui m'entoure.
Aucune secte ici, tout est gratuit, l'amour de ce qui compte à mes yeux et le don de soi sont la seule monnaie.
Je n'ai eu de gourou que la vie et ses leçons.
Une poignée de Runes ont parfois guidé mon chemin.
Pour voir qui je suis, fermez les yeux,
pour comprendre ce que je suis, ouvrez le coeur.

HNH.

Le papier rose

Si vous me demandez mon papier rose, je dégainerai sûrement un rouleau de papier toilette...
Je devrais avoir honte d'avouer cette infamie,
tout juste digne d'un baba à l'esprit révolté embrouillé de fumée chargée en psychotrope,
hors des normes par cette simple situation, en marge de cette société ou chacun doit être le parfait clône de l'autre, sous peine d'être à la quasi unanimité reconnu comme boulet de la nation, accusée d'être "assistée", de me rendre "dépendante" de mon prochain.
Honte et scandale!
Pourtant, n'êtes-vous pas esclaves et dépendants vous des règles de la sécurité routière, des pompes à carburant et donc des ressources de la nature, des chemins tous tracés que sont les routes, bien cantonnés, tous en ligne bien rangés!
Laissez moi rire!
Sans gêne je vous le dis : je n'ai pas le permis !

pas de neige en été

Petites recettes naturelles et sans cruauté pour des cheveux sans pellicules!

Massage des cheveux et du cuir chevelu, à faire une fois par semaine.

- 5 cuillères à soupe d'huile de noisette
- 10 gouttes d'huile essentielle de thym
- 5 gouttes d'huile essentielle de citron
- 5 gouttes d'huile essentielle d'arbre à thé (tea tree)

(je précise que s'il vous manque une huile essentielle ce n'est pas un problème ce sera déjà un super bonus pour vos cheveux adorés)

Dans un récipient on mélange tout ça puis on applique puis on laisse poser trente minutes, et enfin on fait son shampoing habituel.


Un masque maintenant!

Mixer une dizaine de feuille d'ortie fraîche (yen a partout!)
ajouter deux cuillères à soupe d'huile d'olive
Mélanger, appliquer
Laisser poser un quart d'heure, puis faire votre shampooing


Un tonique qui purifie, APRES le shampooing:

2 poignées de romarin
1 Litre d'eau froide
2 cuilleres à soupe de vinaigre d'alcool

Dans une casserole, verser l'eau froide, faire chauffer avec le romarin jusqu'à ébullition,
laisser bouillir 5 minutes puis couper le feu et laisser infuser 10 minutes .
Filtrer.
Une fois tiède, ajouter le vinaigre.
Frictionner votre cuir chevelu.
Vous pouvez répéter à chaque shampooing ^^


Alors?? j'attends les retour :)

humanly shameless

sanguinem in pane

winter is leaving

yummy skin

Tous ceux qui me connaissent ne serait-ce qu'un peu savent que je suis une sorte de fétichiste de l'avocat, ce fruit merveilleux, aux bienfaits immenses, indispensable à la bonne santé, surtout des végétaliens comme moi...
Mais en plus, l'avocat ne nourrit pas que l'estomac et mon âme névrosée en quête de plaisir gustatif!

C'est un véritable cadeau pour notre peau.

Pour celles et ceux qui ont souvent comme moi la peau du visage qui tire, sensible et à tendance sèche, j'ai ce qu'il vous faut!
Pour ne rien gacher, il s'agit en plus d'une petite recette hyper mega ultra over simple, peu couteuse, fraiche, naturelle... enfin bref, go!

Vous prenez un bel avocat arrivé à maturité, tel que vous aimeriez le manger

vous en prenez la chair, puis l'écrasez.
dans un bol, à la chair d'avocat vous ajoutez 2 cuillères à soupe d'huile d'olive, que je vous conseille bio car sinon, votre peau absorbera aisément tous les vilains produits chimiques, pesticides and co...ce serait dommâge...

Ensuite, avec délectation vous vous tartinez généreusement et en couche régulière tout le visage et le cou.

Laissez poser 10 minutes puis retirez.
Essuyez très délicatement avec un linge doux.

Alors? n'est-ce pas fantastique?

hole

SUNday in Normandy

Du soleil en Normandie.
Quand il y en a, il faut savoir en profiter, en été comme en hiver, sans attendre! car on n'est jamais assuré qu'il soit encore là dans l'heure suivante...
Assez difficile à vivre pour moi que ce climat plus gris que lumineux, mais je parviens tout de même à voler quelques jolies balades et images.

Je suis la galette !

Je n'ai pas respecté la tradition de l'épiphanie niveau timing,
mais j'avais quand même envie d'une bonne galette et de faire plaisir à mon aimé,
alors j'ai fait ma galette végétalienne,
avec double dose de frangipane parce que c'est trop bon et puis voilà!
Tiède c'est vraiment un délice!

Oyez Oyez

Nous sommes en 1047 ? Ah, ben non pourtant mais rien n'a changé.
La populace trépigne à l'idée de bientôt pouvoir brailler son excitation et ses clameurs à l'occasion de la "bouchoyade", une merveilleuse et festive tradition où un cochon est égorgé sur la place publique puis découpé.

Que d'émotions en perspective! Vivement le 2 février dans ce bled à la con et ses citoyens finis au pipi qui vont avoir le zizi tout dur devant le spectacle d'un être innocent et sensible qui se vide de son sang et agonise.
Si vous souhaitez saboter leur petite sauterie honteuse, ne vous faites pas prier!

http://www.chaux-de-fonds.ch/evenements/la-bouchoyade

qui volebant esse Parvula excelsum

Si petite, infime, minuscule, insignifiante, imperceptible créature à l'échelle de ce monde.
Ici gouverne ce qui est grand, grandement riche d'absurde, insensée monnaie sans avenir ni valeur qui soit mienne.
Moi je n'ai de grand que l'ambition d'humilité universelle et le rêve utopique que tout soit comme il devrait,
une place pour chacun, chacun à sa place.
Bien assez d'eau et de fruits pour tous les hommes et ses frères, bien assez d'arbres pour abriter du vent, bien assez de respect pour qu'ours, loups et tous Êtres aient le droit à la vie qui leur revient.
Une place pour chacun, et chacun à sa place, qu'il en soit ainsi,
et pourtant, il n'en est pas.
Je suis de l'espèce parasite qui vole, viole et tue, pour un dessein incompréhensible,
virus destructeur, en refusant par orgueil d'être petit, il a anéanti toute harmonie dont il aurait pu jouir lui aussi.
Vous étiez enfants de Dea, vous serez rejetons du Néant.